Il est impossible de parler de nos magnifiques villes et villages alsaciens sans évoquer le quartier de l’Orangerie à Strasbourg. Situé au nord-est du centre historique de la ville, l’Orangerie tient son nom du fameux parc où se retrouvent quotidiennement familles, sportifs, curieux… Un véritable lieu de vie et de rencontre à deux pas des ambassades, des institutions européennes et de résidences luxueuses.

L’histoire de l’Orangerie

La naissance du pavillon Joséphine

Les origines de l’Orangerie et plus particulièrement de son parc sont quelque peu imprécises. Qu’il s’agisse d’une création originale d’Antoine de Chaffat en 1700 ou d’André Le Nôtre en 1800, tout commence par une simple allée dans Strasbourg. C’est en 1804, sous le règne de Napoléon, que cent-quarante orangers sont déplacés à Strasbourg. Ces derniers ont été confisqués par les Républicains au château de Bouxwiller lors de la Révolution, quelques années auparavant. Les arbres sont alors entreposés dans un bâtiment construit spécialement pour cet usage par Pierre-Valentin Boudhors, à l’emplacement de cette promenade à Strasbourg. Ce magnifique édifice portera le nom de pavillon Joséphine, en hommage à la femme de napoléon, Joséphine de Bauharnais (1763 – 1814).

Quartier de l'Orangerie - Le pavillon Joséphine

Au cœur de la Neustadt, le quartier de l’Orangerie 

Il faudra moins d’un siècle pour que le parc s’agrandisse et devienne ce qu’il est aujourd’hui. En 1895, dans le cadre de l’exposition universelle et pour sceller son prestige, l’Allemagne entreprend l’agrandissement de Strasbourg avec la “ Neustadt “. Dans cette entreprise, L’Empire germanique décide alors d’aménager un immense espace de verdure. Ainsi, autour du pavillon Joséphine, un lac artificiel et une cascade voient le jour pour le plus grand bonheur des habitants. Le parc de l’Orangerie est né. Son importance est telle qu’il finit par donner son nom au quartier le plus réputé de Strasbourg.

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Le quartier de l’Orangerie englobe également celui des quinze qui doit son nom au Conseil du même nom qui administra la ville de 1433 à la Révolution. Aujourd’hui, il ne reste que trois orangers dans le parc. Le pavillon Joséphine, quant à lui, existe toujours. Il est régulièrement privatisé et utilisé pour des animations culturelles diverses.

Le quartier de l’Orangerie, verdure, calme et résidences

Un quartier calme et bourgeois

Le parc de l’Orangerie constitue la plus grande surface d’espace vert de la capitale alsacienne avec ses vingt-six hectares. En son sein, le jardin botanique de l’Université s’occupe de pas moins de 5 000 espèces de plantes réparties sur plus de trois hectares. 

À quelques pas du parc se trouvent les importants édifices européens : le Conseil de l’Europe, le Parlement européen et la Cour européenne des droits de l’Homme.

Le quartier est également célèbre pour ses nombreuses villas bourgeoises inspirées de la renaissance germanique. De plus, il s’agit de la zone où sont regroupées de nombreuses ambassades internationales. Ainsi, la réputation du quartier de l’Orangerie s’est forgée grâce à la beauté des immeubles et par l’ambiance paisible de ses rues. 

Une maison du quartier de l'Orangerie

L’immobilier dans le quartier de l’orangerie

Les contours du quartier de l’Orangerie sont bordés du côté est par le bassin des Remparts et sa zone portuaire et par le canal de la Marne au Rhin au nord. Il est traversé par l’allée de la Robertsau et l’avenue de l’Europe. L’architecture dominante est encore fortement marquée par l’empreinte du style germanique de la fin du dix-neuvième siècle. De plus, L’Orangerie est composée de nombreux appartements de standing et de maisons de maître, ce qui en fait, depuis de nombreuses années, le quartier le plus cher de Strasbourg.

Bien que les prix moyens à l’achat soient en augmentation de 43 % sur cinq ans, nous constatons une baisse du prix au mètre carré d’environ 4 % depuis 2021. Ainsi, le prix moyen du mètre carré avoisine les 5 300 euros et peut atteindre 6 900 euros.

En ce qui concerne la location, il faut compter environ et en moyenne 18 euros du mètre carré. Ce chiffre est en augmentation de 11 % sur un an et de 17 % sur 5 ans. De plus, celui-ci peut monter jusqu’à 31 euros pour certains emplacements privilégiés.

Aujourd’hui, au cœur du quartier de l’Orangerie de Strasbourg, en plus des promenades et des espaces verts, le parc propose un bowling, des restaurants, des glaciers et même un zoo. Vous pourrez y rencontrer des habitants très particuliers : lynx, paons, singes, cigognes et autres flamants roses. Un véritable paradis familial et multiculturel, en plein cœur de la capitale alsacienne. Et pour ceux qui voudraient plus de romantisme, il suffit de louer une barque pour une promenade bucolique sur le lac du parc.

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